Fenêtre sur mon égocentrisme

La vie est courte et il faut savoir l'utiliser à bon escient.. est-ce que c'est réussir sa vie que de gagner beaucoup d'argent ? l'argent contribue peut être au bonheur et dans notre société actuelle ilsemble assez nécessaire toutefois il est des choses qu'on ne peut acheter : l'amour, la famille, les amis...

Quand j'entends qu'un jeune homme a poignardé à mort un de ses camarades, je plains le jeune homme mort sans avoir vraiment vécu et je plains l'assassin qui ne sait pas apprécier la valeur de la vie. A qui la faute ? Peut-on en blâmer les parents ? La société ? Le fait est que  l'actualité est à l'assassinat, les meutres à Marseille impliquant -j'ai l'impression- des gens pas si vieux que ça nous donne l'impression de nous trouver dans une guerre des gangs des Etats Unis. D'où vient cette violence ?  Je ne dit pas que la violence n'a jamais existé (les guerres, les séances de torture...) mais elle est plus présente dans l'actualité. Peut être n'en n'avions nous pas conscience avant ? Les médias ne rapportaient pas ce genre d'informations ?

Quoi qu'il en soit cette récrudescence de violence pousse à l'inquiétude ! Sommes nous condamnés à avoir une nouvelle génération violente et sans manière, les yeux rivés aux écrans, sans imagination ? Je ne dis pas qu'ils sont tous des causes perdues non plus c'est juste que la nouvelle génération ne séduit pas vraiment...

Dernier message en octobre 2007 et me voilà de nouveau un peu plus de 5 ans après à me dire qu'il y a toujours des choses assez énervantes dans la vie et que ça a tendance à empirer. Ce n'est plus la même colère qui m'habite. J'ai un peu grandi (du moins je l'espère) mais mes remarques intérieures concernent toujours des trucs qui m'agacent même si maintenant je relativise beaucoup plus :D.

Les petits jeunes ne sont plus les  mêmes qu'il y a 5 ans, mais ils ont gardé leur regretable attitude de se croire seuls au monde. Comme par exemple en nous faisant "profiter" de leur musique (qu'on l'aime ou qu'on n'aime pas) dans le métro, en adoptant cette attitude qui se veut détendue et désinvolte. Tandis que nous pauvres hères destinés à souffrir, dans notre but égoiste de s'installer dans le métro tranquillement pour lire ou faire le petit hérisson sans faire attention au monde extérieur, nous subissons cette agression désagréable.

Sont-ce les jeunes (ou moins jeunes) qui sont mal élévés ou bien nous qui sommes trop vieux et exigeons des choses que notre époque ne peut plus nous offrir ? Ca fait bizarre de se dire que rien n'a changé ou bien seulement les technologies employées pour nous être désagréable...

Voilà le petit mot du vieux schnok!

Des fois on éprouve de la honte c'est bête mais on n'y peut rien mais c'est comme ça. Je pense ici à une situation bien précise ! le voyage le matin ou le soir dans le rer. Tranquille on bouquine et tout d'un coup les paupières papillonnes puis c'est la perte de conscience...on s'éveille de temps en temps mais c'est pour aussitôt replonger dans l'inconcience et l'incohérence des pensées du moment.
On a beau se dire "resiste tu peux le faire" ou bien "tu as déjà fait ce voyage sans dormir" mais non le sommeil est plus fort que la volonté !
J'imagine que ce doit être comique, j'espère que la bave ne dégouline pas le long des comissures !
mais là n'est pas la plus grande honte ! le pire c'est quand on est à moitié étendu (je parle ici des jambes) et que quelqu'un nous parles -mais bien sûr on ne l'entend pas- pour nous dire "pardon je voudrais passer" (bien sûr il veut se glisser sur le siège juste à côté !) au bout de la seconde requête le cerveau réagit et on se réveille confus et honteux et on se dit la prochaine fois j'irais près de la fenêtre !

Dans la vie on constate des choses vraiment navrantes (ce que je vais dire à nouveau n'engage que moi). Je ne sais pas si étant jeune j'étais si con mais c'est effrayant. Je ne parle pas bien entendu des jeunes de 18-25 qui boivent, qui conduisent ivres, qui se droguent et autre. Ils sont majeurs et vaccinés ça les regarde s'ils veulent faire des conneries qu'ils en payent les conséquences. Cependant dans le cas où ça n'implique d'autres personnes c'est inadmissible !
Là je veux parler des pauvres fous qui ont la quinzaine. Qu'est-ce qui pousse les jeunes à se détruire inconsciemment ? C'est tellement malheureux de voir arriver des jeunes à l'hôpital en coma éthylique et d'entendre le médecin dire "désolé mais je ne peux rien pour lui". mourir si jeunes...voulaient ils découvrir les effets de l'alcool ? Voulaient-ils imiter les copains ?
L'autre jour dans la queue j'entendais un groupe de 3 jeunes derrière moi qui visiblement avaient décidé de passer la soirée ensemble (pizzas à la main) l'un disait "bon on prend du champagne" l'autre disait "oh t'as des gouts de riches tu vas pas c'est trop cher" et le dernier disait "mais non ça ne soule pas assez" c'est vraiment navrant d'entendre de telles bêtises ! comment a-t-on élévé ces crétins ?
De même pour se sentir partir, ces petits morveux jouent au "jeu du foulard" s'étrangler à presque mourir pour sentir une super sensation sauf que quand le serrage est mal dosé ben on meurt pour de vrai c'est dommage hein !

C'est effrayant et je n'ai pas tout cité comme qui dirait fumer c'est pas bien mais à 12 ans quand on est bête on veut imiter les grands, les copains... la santé on s'en fout, qu'est-ce que j'oublie encore ? je ne sais pas ! je peux même rejoindre un bout de mon précédent post réussira-t-on à éléver des enfants qui ne seront pas crétins...

Un gros paradoxe régit notre vie (ou bien peut être seulement la mienne). En devenant grand et en vieillissant on se dit "ah si seulement je pouvais être plus jeune !" pour l'âge, pour les capacités, pour l'apparence,... d'ailleurs certains livres de science fiction présentent des sujets en accord avec ces allégations, leur héros vivent dans une société idéale où, bien que les années passent, on veillit sans que toutefois les désagréments de cet état se manifestent.
D'un autre côté quand on est petit on souhaiterait tellement grandir plus vite, on attend avec impatience notre anniversaire, on envie les grands qui ont le droit de tout faire, on s'imagine grand, indépendant dans notre propre appartement libre et sans contrainte. Cependant cette vie en rose qu'on s'imagine prend plutôt une teinte grisâtre quand on atteint l'âge tant désiré ! On s'aperçoit que la nourriture n'arrive pas toute seule dans le frigo, qu'on ne vit pas d'amour et d'eau fraîche mais qu'il faut travailler et avoir de l'argent, que les gens ne sont pas tous beaux et gentils...(désolé si je pense plus particulièrement à des choses matérielles tout ne me vient pas à l'esprit).
En vieillisant on s'aperçoit que les gens que nous adorions étant petit, chanteurs, sportifs, etc... ont veilli eux aussi et qu'une nouvelle génération a pris la relève ! On prend soudain un coup de vieux en s'apercevant que ceux-ci sont plus jeunes que nous.
Encore pire on voit peu à peu nos amis se marier et avoir des enfants et une horrible petite voix nous dit "la prochaine fois ça sera toi !"  En plus de veillir naissent de nouvelles inquiétudes à l'école on craignait de ne pas réussir, et dans cette nouvelle phase de notre vie on se demande si on arrivera à élever correctement les niards (si on en veut bien sûr), à vivre à notre aise et à quand même réussir à profiter de la vie.

On n'est jamais content, on veut toujours ce qu'on n'a pas, on craint toujours ce qu'on ne connait pas, et que sais-je encore ?... ça fait beaucoup de négations dans la vie.

J'adore ou plutôt j'excecre (mais vous auriez compris que j'utilisais une antiphrase) ces gens qui oublient qu'ils ne sont pas seuls dans le métro ou plutôt qui s'octroient le droit de faire chier leur monde !
Déjà pensons aux gros ploucs qui écoutent leur walkman, je ne dis pas qu'on n'a pas le droit d'écouter de la musique m'enfin quand tu fais partie des gens autours et que t'entends "pouf pouf pam pim poum" c'est très désagréable des fois même on parviens à entendre très disctinctement les paroles si c'est pas une agresssion ! toi qui n'a rien demandé à personne sinon être tranquille pendant ton voyage.
Autre exemple ceux qui écoutent différentes sonneries de portables ou bien qui écoutent leur musique sans écouteur histoire que tout le monde en profite ! pas une seule seconde ils ne se disent "oups je devrais respecter la liberté d'autrui à être tranquille" non c'est plutôt "wo mon bonheur c'est trop important je ne peux pas vivre sans ma musique jouée toute forte"
2 exemples pour finir les gens qui tapotent sur la barre de métro alors que plusieurs personnes tiennent elles aussi la barre ! ou bien les gens qui sifflotent dans le métro !
que des gens qui semblent s'allier pour vous mettre la haine ! voilà c'était la petite crise du soir après une dure journée !

Je ne suis pas certain que les gens comprennent l'importance d'avoir des amis véritables au sortir des études lorsqu'on entre dans le monde du travail. Je parle là d'ami pas de camarade (si vous ne comprenez pas la nuance je pense qu'il y a un hic vous trouverez les defintions du littré en bas, je vais donner ma propre definition aussi :D). Il faut bien se dire que quand on travaille on côtoit des gens que généralement on cherche à éviter pendant les temps de loisir on a plus ou moins de l'affinité avec certaines personnes cependant à de rares exception près sitôt le week end arrivé aucune de vos pensées n'est tournée vers eux.
Un ami c'est précieux c'est quelqu'un a qui on a hâte de raconter les différents évenements, même mineurs, qui peuvent nous arriver et dont on a envie en retour de connaitre les plus minimes détails  de sa vie trépidante (quoi qu'il en dise).
Avoir un ami c'est montrer de l'interêt pour quelqu'un d'autre que soit même et sentir en retour cet attachement.
Avoir un ami c'est aussi pouvoir partager ses déboires, du moins le soutenir (ce qui semble difficile à comprendre) juste le fait de savoir qu'il est là près à écouter devrait nous rassurer certes les problèmes ne seront pas réglés mais le poids en sera certainement moins lourd.
Avoir un ami c'est savoir pardonner certains de ses écarts, les déceptions qu'il peut engendrer (pas trop sinon ce n'est plus un ami c'est juste quelqu'un qui compte sur la bonne poire que vous êtes pour en profiter).
Un ami est capable de comprendre les reproches qu'on lui fait même s'ils ne sont pas agréables à entendre et de se corriger, l'amitié c'est quand même basé sur la communication.
Tenir à l'ecart un ami est-ce vraiment être un ami en définitive ?
Vous a-t-on déjà fait la remarque que vous cherchez sans cesse à vous rapprocher de certaines personnes et à vous tenir au "courant de leur vie" ? Cependant ces gens là ont-ils réfléchi que c'est peut être eux qui cherchent à s'éloigner et que vous avez toujours fonctionné de cette manière parce qu'en ami vous vous interessez ?
Avoir un ami ce n'est jamais simple et on ne vous facilite jamais la vie cependant si vous ne faites pas d'effort pour préserver cette amitié (des contacts réguliers à mon avis c'est l'idéal) autant arrêter de suite parce que je ne suis pas certain que le résultat en vaille la peine
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ami : Personne qui de la part d'une autre est l'objet d'un attachement privilégié
camarade : Personne à qui on est lié par une vie ou des activités communes

J'avoue que je ne comprends pas comment on peut en arriver à parler tout seul et pourtant plus je regarde autour de moi plus j'en vois ! cependant j'ai bien des hypothèses !
On en voit bien qui parlent à leur ordinateur ou d'autres à leur téléphone pour les insulter en disant que ça ne marche pas mais je ne pense pas que ça soit la même folie !
Ici on parle des gens qui devant tout le monde, sans que ce soit une réunion pour un journal TV ou bien un meeting, critique les hommes politiques ou des messages publiques. C'est un peu comme si on parlait des gens qui ont bu et qui délirent, sauf que là ils n'ont pas bu. Ils arrivent pour prendre les transports en commun en hurlant contre un tel et un tel mais pourquoi font ils ça ?

Vivent-ils seuls avec personne pour les écouter ? du coup ils recentent le besoin de partager leur point de vue. Ce que tout le monde cherche dans la vie une oreille attentive, qui écoute ce qu'on dit juste pour montrer qu'il est là pour nous soutenir !

Ou bien au contraire sont ils entourés de gens qui n'écoutent jamais ce qu'ils disent ou bien qui ne veulent pas partager leur point de vue ? ils cherchent donc à l'exterieur quelqu'un qui enfin pourrait les comprendre ?

Ou bien dernière possibilité que j'arrive à imaginer le fait qu'ils veuillent se rendre interessant ce qui est plutôt raté vu le regard que lance les gens qui se trouvent autours dans les lieux publics.

Je n'ai certainement pas pensé à tout mais j'avoue que je ne comprends pas cette attitude en même temps je pense que c'est à la portée de tout le monde et que si par exemple on m'ignorait je pourrais bien faire partie de ces fous !
Chacun a besoin de s'exprimer de donner une opinion  on devrait peut être être plus attentif avec les gens de notre entourage !

C'est curieux il arrive qu'on ait une opinion sur un sujet et qu'on s'aperçoive en lisant que d'autres personnes pensent comme nous, bien sûr on s'y attendait mais de là à ce que le tout soit marqué noir sur blanc quelque part c'est réconfortant.  J'ai lu recemment en page 90 les mots suivant "un personne dit "si elle l'avait fait elle m'aurait prévenue" une autre pense alors "pourquoi les gens sont ils si certains d'être inoubliables ?"" justement sujet d'un précédent post assez proche mais éloigné (ici)

Comment en fin de compte peut on juger qu'on est assez important pour tout savoir d'une personne ? Sur quels critères sommes nous selectionnés ? Est-ce jamais possible de tout savoir ? Autant de questions sans réponse qui frustrent, qui rendent amère, jaloux et pour ne pas le dire bête ! Ces interrogations amènent aussi à des deceptions d'autant plus grandes qu'on s'aperçoit que la part accordée à une personne n'est en aucune mesure semblable à celle qu'elle vous accorde dans sa vie ; alors pourquoi serions nous prévenus alors qu'en fait nous ne sommes rien ou pas grands choses ?

On en vient ensuite à devenir parano jusqu'à croire qu'on est toujours laissé pour compte. Peut être n'avons nous pas si souvent tord que ça mais bon c'est désolant.

Nous conclurons donc de la manière suivante. Il n'est pas necessaire de connaitre quelqu'un pour se faire du mal on s'en fait déjà bien assez tout seul. D'autre part on s'accorde trop d'importance aux yeux des autres accorder sa confiance et son amitié c'est une chose se reposer sur les lui et espérer qu'il en fasse autant en est une autre. Il ne faut jamais trop attendre sinon on est déçu bien sûr il ne faut pas non plus voir tout en noir sinon comment vivre sans ne jamais faire confiance à personne ?

Parfois quand on y réfléchit, on s'aperçoit qu'il nous arrive de nous comporter demanière complètement stupide ; et bien qu'on en ait conscience, on ne peut s'en empêcher !
On ne peut par exemple s'empêcher de penser du mal d'une personne à qui nous aimerions en fait ne souhaiter que du bien. On  se rend compte que cette conduite n'est pas logique et pourtant...
Certaines actions passées dictent notre conduite bien qu'on tente de faire table rase, notre esprit, notre caractère se retrouvent influencés . On espère toujours plus ce qui amène en fin de compte à des deceptions et qui pousse à de mauvaises pensées un pas en avant suivi de trois pas en arrière vous font sentir misérable, la confiance que vous aviez placée n'est pas justifiée alors qu'elle aurait due et vous voilà cerné de pensées contradictoires. En fait vous n'êtes pas dans une situation très enviable, vous n'arrivez pas à pardonner à l'autre ce comportement mais vous n'arrivez pas non plus à vous pardonner à vous même pour ce ressentiment. Qui pourrait vous aider si ce n'est l'interessé ? En même temps ce serait faire montre à nouveau d'une grande confiance c'est donc un cercle vicieux! Pourquoi ne s'en rendent ils pas comptent ? La réponse est simple, c'est ensuite à nous de faire le choix d'avancer.